samedi

Tout s'achève autour d'un verre...


Un remontant pour les artistes en plein rush final.


Le vendredi midi, à peine le sol nettoyé des scories du chantier, Gwen et Camille se sont activées pour proposer un pot de l'amitié afin de marquer l'aboutissement de cette quinzaine de jours de chantier. Une occasion de converser dans le lieu, agréable, avec les acteurs du stage et les autres, sous l'oeil ravi de Bernard. A cette occasion, chacun des participants encore présents sur le site a signé la bouée bleue de cette oeuvre collective.


Notre stage fut aussi marqué par l'extraordinaire trio Insingizi, un véritable bijou vocal du continent noir. Les traditions des Ndebele, groupe zoulou établi au Zimbabwe au début du XIXe siècle, ont évolué au contact des populations shona, kalanga et surtout européennes. Leur répertoire, principalement vocal, a des influences diverses : chants guerriers, spirituelles, gospel… et le célèbre style Imbube apparu dans les townships d’Afrique du Sud au début du XXe. La prédominance des voix de basses, l’usage de polyphonies et de jeux subtils entre un leader et un chœur offre une musique chaleureuse, envoûtante et intense. Le concert donné par Insingizi le 21 juillet fut un moment chaleureux, ludique, épatant.

Bilan et synthèse technique.




BILAN

Cet atelier a rassemblé 25 participants différents sur les 2 semaines, ainsi que de nombreux visiteurs. Cet aspect et très important car les fresques étant à réaliser dans un couloir desservant à la fois les garages et les étages. Ce passage est resté ouvert à notre demande durant les travaux ce qui a obligé des passages incessants et donc des échanges très riches. Si nous devions comptabiliser les passages il faudrait en imaginer plusieurs centaines. Puis nous avions la population qui venait spécialement voir, questionner l’avancement. Le personnel surveillait avec beaucoup de fierté la sortie des « ténèbres » de ce couloir glauque pour 50 m² de fresques marines en 4 tableaux Nous devons signaler à ce sujet un accueil extraordinairement chaleureux de l’ensemble du personnel..

L’âge des participants variait entre 6 ans et 60. Des fidèles ont peint sur les 2 semaines.
Toutes les tranches d’âges ont été concernées enfants, pré-ados, pluriel, et adultes. Antoine l’homme d’entretien a permis sur la phase finale la fixation des objets complétant la peinture.

Le déroulement pédagogique de cet atelier est passé par 2 heures de regards livresques pour établir des choix, des orientations. C’est après un vote que les choix définitifs se sont faits.

Un tac O tac a été organisé lors de la soirée apéritive afin de relancer la communication pour l’atelier. Des dessins ont été gagnés par les bénéficiaires présents.

Durant la semaine les bénéficiaires se sont vus proposés une ou plusieurs BD, des livres à lire et des échanges oraux s’en suivirent.

Les horaires initialement prévu sur la convention ont servi de base mais ils ont été largement dépassés.



SYNTHESE TECHNIQUE

Au total , les dimensions des quatre fresques additionnées représentent précisément un global de 50 m2 de surface peinte, pour neuf jours de stage.
Hormis pour l'aspect monumental, le terme de fresque est usurpé au sens où la peinture utilisée est de l'acrylique, par facilité de nettoyage des vêtements notamment. Une magnifique peinture satinée de la marque Seigneurie, qui s'avère une véritable monocouche.

lundi

Fresque 4







Les dimensions de cette fresque sont de 7 mètres 50 de longueur par 2 mètres 40 de largeur.
































Fresque 3




Les dimensions de cette fresques sont de X mètres de longueur par X mètres de largeur.













Fresque 2









Les dimensions de cette fresques sont de X mètres de longueur par X mètres de largeur.

Fresque 1




Les dimensions de cette fresques sont de X mètres de longueur par X mètres de largeur.




La caennaise Elza au travail.





Les participants

Au cours des deux semaines de réalisation, 21 vacanciers, petits et grands, de 5 à 63 ans, ont donné un coup de main sous forme de coups de pinceau sur ces quatre fresques. Certaines avec beaucoup d'assiduité, telles Elza, Rémi, Alice, Célia, Gérard, etc, d'autres de manière plus éphémère, certains pour marquer leur participation.

Dans ce lieu de passage, l’ascenseur d'une soixantaine de vacanciers a chauffé toutes les journées où les peintres s'activaient. Les curieux s’étonnaient, questionnaient, surveillaient l'évolution de tous les instants. Tout devenait prétexte à remarques techniques sur les clairs obscurs, les ombres portées ou les traces suspendues aux pinceaux.
Personne ne restait indifférent, y compris Magalie, Yvelines et Danielle qui se posaient beaucoup de questions sur les qualités des taches sur le sol.
Joël et Bernard s'évertuaient de leur côté via internet, les brocantes ou accastilleurs de tout poil à trouver une poulie 3 réas. Ils mettront au bout du compte une semaine pour combler ce vide.
Un remerciement tout particulier à Antoine du service technique, lequel a préféré l'achèvement de notre chantier à la recherche de ses casiers à homards, et à notre salutaire pourvoyeuse en seaux, nécessaire aux nombreux mélanges chromatiques à conserver. Nos remercoements vont aussi naturellement aux autres encadrants du centre, Bernard, Joël, Gwen et Camille, notre petite Bécassine, Fanny les échecs, Sylvie et nous en oublions certainement beaucoup, ne serait-ce qu'Yvon Leberre, grand pourvoyeur en matériel maritime !



Gérard, du Limousin, notamment ancien peintre en porcelaine chez Haviland. Venue en Bretagne initier sa généalogie, il n'a pas osé intervenir les premiers jours du chantier mais s'est rattrapé les derniers jours, notamment le vendredi matin, où, se rendant machinalement sur le chantier avant de petit-déjeuner, nous eu la surprise de le découvrir ainsi, dès potron-minet, le pinceau en main, à modifier discrètement tel détail, alors même que, tous trois, nous nous sommes couchés la veille à 1 h 30 pour être dans les temps !


Rémi le caennais et son égérie brésilienne. Tous deux se sont plu sur ce chantier, totalement passionnés, chaque jour plus assidus encore, ce d'autant que le temps n'était pas toujours de la partie, Bretagne oblige.






Franck, le frère de Célia.



Solange, qui est née quelque part



Célia la montpelliéraine, 12 ans, championne du 50 mètres, qui oscille entre échecs et peinture.


Bernard le nordiste, de "Tourcoing coin" et son accompagnatrice.



Elza la caennaise et sa touche des plus précises.


Nolwenn la trébeurdinaise, et sa petite soeur, la tonitruante Ozvane, qui n'est jamais loin. Deux prénoms, deux légendes bretonnes.



Camille, bavarde et diplomate.


Nicolas





L'assidue Alice de Fontenay-aux-Roses, 15 ans, férue de saxophone et de guitare élecrique.



Mickaël le nancéen, adepte de la peinture de figurine, au coup de patte minutieux.



Stéphanie la nancéenne.



Charlotte la nancéenne.



Mathilde la petit nancéenne et sa maman.



Charlotte.


Sans oublier les auteurs, Jean-François Miniac et Dominique Riquier...




... et Antoine, indispensable pour la mise en place des éléments en volume.